Performance, sécurité, résistance à l’usure, bruit d’un moteur... rien n’échappe à la vigilance du technicien d’essai. Sur banc d’essai, sur piste ou en laboratoire, il occupe un poste clé entre le bureau d’études et la fabrication en série.

Nature du travail

Tester et contrôler

A partir d’un plan d’essais ou d’un cahier des charges, élaboré par l’ingénieur, le technicien d’essai teste les prototypes. Tout est passé au crible, et les opérations de contrôle sont minutieuses. Les essais peuvent être thermiques, statiques, de résistance... Gros plan sur les simulations de fonctionnement.

Observer et mesurer

Chargé d’exploiter les résultats des opérations de tests, ce technicien est un spécialiste des mesures et des mises au point. Le relevé des paramètres et l’enregistrement des mesures permettent d’obtenir une première évaluation. La moindre anomalie doit être détectée. Il observera par exemple, les niveaux d’accélération enregistrés par les capteurs pour les comparer aux résultats attendus.

Analyser et corriger

Le technicien d’essai rédige ensuite un compte-rendu pour le communiquer aux différents fournisseurs internes et externes. Si les premiers essais effectués ne sont pas satisfaisants, il faut apporter certaines corrections et recommencer les tests. Alors seulement, la production à grande échelle peut démarrer.

Compétences requises

Rigueur et minutie

Pour exercer ce métier, des capacités d’analyse et de synthèse, des qualités d’autonomie et de rigueur sont nécessaires. Le technicien d’essai effectue un travail de précision, qui exige de la minutie et de la méthode. Pour traquer la moindre anomalie, programmer des essais ou analyser des résultats, mieux vaut avoir un esprit logique.

Le sens de la communication

Le technicien d’essai exerce ses fonctions au sein d’une équipe. Il est en relation avec le bureau d’études et la fabrication. Il travaille en tandem avec l’ingénieur d’essai, auquel il transmet ses résultats et propose des améliorations. Le goût du contact, doublé du sens de l’initiative est donc incontournable.

Des compétences multiples

Selon l’entreprise et le secteur d’intervention, les compétences du technicien d’essais, relèvent aussi bien de la mécanique et de l’électronique que de l’informatique, de l’optique, des automatismes, de la physique... Le goût des automatismes et des nouvelles technologies est indispensable.

Lieux d’exercice et statuts

Dans la production industrielle

Le technicien d’essai travaille dans les laboratoires des constructeurs, partout où on fabrique en série : dans l’automobile, l’aéronautique, l’industrie ferroviaire, la construction navale... Entre le bureau d’études et la fabrication, le département « essais », c’est son domaine.

Souvent spécialisé

Dans l’automobile, chacun s’occupe d’un élément de la voiture : moteur, freins, boîte de vitesses. Selon sa spécialité, le technicien d’essai teste la performance (sur banc d’essai ou essai sur piste), la pollution (sur banc antipollution), la résistance aux basses températures (en chambre climatique), le bruit du moteur, la résistance aux chocs (sur des aires de chocs pour les crash tests).

Sous le contrôle d’un ingénieur

L’ingénieur d’essai choisit les procédures de tests auxquels soumettre le prototype, établit un planning d’essais et détermine les paramètres à mesurer. Le technicien est son bras droit. Dans l’automobile, il lui prépare les campagnes d’essai des pièces mécaniques ou du véhicule dans son entier, en installant les différents capteurs.


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